EDUCATION : UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
LES ETUDIANTS SUENT SANG ET EAU POUR TROUVER UNE PLACE DANS LES AMPHIS
Nous sommes à l’université cheikh Anta Diop de Dakar à l’amphithéâtre ucad2. Trouver dans cet amphithéâtre aux heures de cours est très difficile. C’est pourquoi beaucoup d’étudiants surtout ceux de la faculté des lettres et sciences et de la faculté des sciences juridiques et politiques se réveillent tôt pour trouver une place. Certains d’entre eux se réveillent à 6heures du matin pour réserver une place c’est à dire deux heures avant l’arrivé du professeur parce que disent-ils s’ils ne font pas comme ça ils vont rester debout pendant le cours. D’autres par compte réserve une place la veille en y mettant un cahier ou un papier pour reconnaître le lieu réservé. C’est le cas de Bintou une étudiante en première année en lettres modernes, logée au pavillon des mariés, elle nous dit « quand j’ai cours avec M Diané, le professeur de histoire de la littérature les vendredis à 8 heures je réserve une place la veille, sinon je vais rester debout », confie t-elle. Par ailleurs cette réservation de place crée parfois des problèmes entre les étudiants. Parce qu’on voit certains étudiants déplacés ou jetés les bagages trouvés sur place et s’installent aisément ce que le réservant n’accepte pas et veut coûte que coûte reprendre sa place et des altercations s’en suivent. C’est ce qu’on a constaté à l’amphithéâtre de la faculté des sciences juridiques et politiques. Ici on a retrouvé des étudiants s’installés par terre et prendre notes. D’autres qui ne trouvent pas de lieu pour s’asseoir sont obligés de prendre note à coté des fenêtres puisque la salle ne peut pas contenir toute cette masse estudiantine qui dépasse largement sa capacité d’accueil. Il faut noter aussi la forte chaleur qui se dégage et qui empêche aux étudiants de se concentrer comme il faut. C’est ce que remarque Oumar Faye un de nos interlocuteur qui est à la fac droit : « ici, il fait très chaud, parfois même j’ai envie de sortir de la salle avant la fin du cours », déclare t-il avec la sueur au front avant de poursuivre « nous voulons vraiment que les amphis soient équipés de ventilateurs mais aussi de construire d’autres amphithéâtres pour mettre les étudiants dans de bonne disposition », soutient-il.
mardi 5 mai 2009
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